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mercredi 16 mars 2022

C'est Mozart...

Je me souviens du Festival du folklore international d'Amélie-les-Bains et de la grâce aérienne, presque irréelle, des danseuses ukrainiennes. Vingt ans plus tard, que sont-elles devenues ? Disparues sous les bombes ? Exilées ? Une fois de plus, c'est Mozart qu'on assassine.

mardi 16 novembre 2021

Portrait de Monsieur Bertin

Ce portrait de Monsieur Bertin, réalisé par JD Ingres nous montre un personnage représentatif de la bourgeoisie repue , cossue et triomphante de cette époque.
Monsieur Bertin est assis, les mains posées sur les genoux, et il nous regarde. Il est trapu, son visage nous fait face. Tout contribue à nous le rendre important : sa forte corpulence, sa manière de se tenir. Le fond est neutre. La lumière est focalisée sur le visage et sur ses mains. Sa tenue est soignée : chemise blanche, gilet , redingote. S'il nous paraît avenant avec cette bonhomie, ses mains en revanche sont assez proches de serres de rapace ou de tentacules de pieuvre ! Ce personnage est à la tête du plus puissant organe de presse de la nouvelle Monarchie de Juillet : le Journal des débats politiques et littéraires. Jean Auguste Dominique Ingres , lui, est un formidable portraitiste. C'est un peintre dit classique.

lundi 15 novembre 2021

La ronde de nuit

Sans doute le tableau le plus célèbre et le plus controversé de Rembrandt. Son titre, La ronde de nuit, ne lui a été donné qu'au début du 19eme siècle. Le titre original, attesté dans la famille du capitaine Banning Cocq sur une esquisse de la peinture, était bien moins sobre : "Scène peinte de la grande salle des arquebusiers de l'hôtel Doelen, dans laquelle le jeune Heer van Purmerlandt [Banning Cocq], transmet ses commandements à son lieutenant, Heer van Vlaerderdingen [Willem van Ruytenburch]" Le tableau commandé pour être accroché dans la salle de banquet de la nouvelle construction qui allait servir de salle de réunion et de banquet aux gardes civils alors au sommet de leur réputation pourrait ainsi s'intituler : La compagnie de Banning Cocq et Willem van Ruytenburch. De plus le vernis apposé sur la peinture a beaucoup noirci et le tableau représente une scène à la tombée du jour et non pas de nuit. Au premier plan, le commandant Banning Cocq est vêtu de noir tandis que son lieutenant est habillé de jaune. Tout en conversant, le commandant donne à son lieutenant l’ordre de faire marcher la compagnie au pas. Sur un bouclier au-dessus de la porte se trouvent les noms de 18 gardes représentés. Une compagnie comptait davantage de membres et le tableau représente plus d'une trentaine de personnages, ajoutés par Rembrandt afin de rendre la peinture plus vivante. Néanmoins seuls les gardes civils qui payaient pouvaient reconnaitre leurs traits sur les portraits de groupe. Deux personnages situés sur le côté gauche ont disparu lorsque le tableau à été déplacé pour rejoindre l'hôtel de ville d'Amsterdam en 1715... et découpé pour "s'adapter" à son nouvel environnement entre deux colonnes. Il n’est plus possible de mettre un nom que sur quelques-uns des visages.